La construction d’une maison haut de gamme concrétise le rêve d’une vie. Toutefois, le projet nécessite un moment de réflexion indispensable. Les futurs propriétaires doivent écouter leurs envies, puis choisir le terrain pour leur maison haut de gamme.
Ensuite, ils se fixent naturellement un budget plus ou moins extensible et réfléchissent aux plans de leur maison. Parmi les terrains que le constructeur propose, l’acheteur doit en choisir un en fonction de plusieurs critères. Sans nul doute, le premier concerne les dimensions du terrain.
En France, la taille moyenne des terrains diminue
Selon une enquête du SDES (Service de la donnée et des études statistiques), la surface moyenne des terrains constructibles vendus en France a diminué. En effet, la superficie moyenne atteignait 1 260 m² en 2007. Dix ans plus tard, elle n’était plus que de 920 m².
Toutefois, les écarts sont assez importants selon les régions. Les grandes agglomérations voient logiquement la dimension des terrains se réduire (un peu plus de 600 m² pour l’Île-de-France). Dans le même temps, des régions plus rurales affichent une surface moyenne qui dépasse 1 700 m². Autrement dit, les grands terrains se trouvent plus facilement en zone rurale, moins peuplée.
Construction d’une maison haut de gamme : faut-il une surface minimale ?
Il n’existe pas de loi nationale qui détermine la surface minimale d’un terrain à bâtir. Toutefois, les communes peuvent établir des règles à travers le Plan local d’urbanisme (PLU), qui a remplacé le Plan d’occupation des sols (POS). Tout dépend, donc, de la localisation géographique du terrain. Parfois, certaines disparités sont constatées au sein d’une même commune.
Si le Plan local d’urbanisme fixe une surface minimale – ou maximale – pour un terrain de construction, c’est dans le but de préserver des espaces verts et limiter le bétonnage. Le document se consulte en mairie ou directement sur le site Internet des municipalités.
Maison haut de gamme : les contraintes qui déterminent la superficie d’un terrain
Le Plan local d’urbanisme indique la surface minimale d’un terrain de construction. Pour bâtir une maison de luxe, le constructeur doit s’informer sur d’autres règles qui apparaissent dans le PLU.
- Le prospect est une règle qui organise les volumes de constructions. Celle-ci établit la distance minimale entre deux habitations, ce qui impacte forcément sur la superficie du terrain. La réglementation détermine aussi la hauteur des bâtiments, afin de garantir une luminosité suffisante dans les rues.
- Les espaces boisés classés (EBC) entourent souvent les communes rurales. Si le terrain de la future maison haut de gamme se situe non loin d’un parc ou une forêt protégée, l’acheteur et le constructeur sont susceptibles d’être limités sur la superficie.
- Les servitudes d’utilité publique (SUP) régissent les dimensions d’un terrain afin de laisser un passage minimum aux lignes électriques, ou pour conserver un patrimoine.
- Certaines communes incluent un Coefficient d’emprise au sol (CES), qui définit la surface constructible maximale. Si un terrain fait 1 000 m², un CES de 0,30 informe ainsi que la superficie de la future maison ne pourra dépasser 200 m².
Avant de déposer un permis de construire, le futur propriétaire doit correctement se renseigner sur ces différentes règles. Dans le cas contraire, la commune peut le sanctionner d’une amende. Une action en justice peut aboutir à la destruction de la construction.
Superficie de terrain idéale : les critères de choix
Les règles d’urbanisme ne sont heureusement pas les seuls éléments qui déterminent la superficie d’un terrain. D’autres critères font réfléchir aux dimensions idéales de la surface qui accueillera la maison de luxe.
Déterminer la superficie du terrain selon le type de maison
Par définition, la maison haut de gamme ne répond pas à une catégorie précise. Les plans sont souvent réalisés sur mesure, afin de répondre au mieux à la volonté des futurs occupants. Toutefois, la superficie nécessaire du terrain doit répondre à un critère : les dimensions de la maison.
À moins d’être amoureux des grands espaces naturels, l’acheteur n’a aucun intérêt à acheter un terrain de 8 000 m² pour y bâtir une maison luxueuse de 100 m². En zone rurale ou périurbaine, le constructeur recommande d’appliquer une proportion d’un cinquième. Ainsi, pour une maison haut de gamme de 150 m², il est recommandé d’opter pour un terrain d’au moins 750 m². En revanche, il n’est pas rare de voir une habitation occuper plus de la moitié du terrain en agglomération dense.
Par ailleurs, la surface du terrain peut également diverger si la maison est à étage ou de plain-pied. Pour une villa à étage, la proportion construction terrain peut être réduite de moitié.
La superficie idéale des terrains évolue selon les besoins des futurs occupants
Le projet de construction dépend avant tout des goûts et envies des acheteurs. Ainsi, les adeptes d’une vie citadine n’ont pas de problème à choisir un petit terrain, même pour y construire une maison de luxe. Un jardin de 150 à 300 m² est simple à entretenir et suffit aux enfants et animaux de compagnie pour se dégourdir.
En revanche, les amoureux de verdure et d’espaces verts tourneront leur choix vers une zone rurale pour y construire leur maison. Ces derniers doivent garder en tête qu’un immense jardin avec grande pelouse et potager, cela requiert une attention importante. Les tâches de jardinage peuvent accaparer une ou plusieurs journées par semaine. D’autres peuvent décider de préserver un bois, une mare, une prairie fleurie dans leur propriété.
Enfin, il y a celles et ceux qui souhaitent acheter un grand terrain, dans le but d’y installer des équipements de luxe. Lors des prospections, ils doivent donc imaginer l’emplacement de la piscine, du court de tennis ou du garage à voiture.
Calculer la surface maximale d’un terrain selon le budget
Le prix des travaux, le coût de la surface constructible, celui des matériaux : le budget d’un projet de construction influence forcément le choix parmi les terrains. En effet, souhaiter vivre dans une maison haut de gamme ne signifie pas surévaluer le coût des besoins réels.
Concernant les prix des terrains, ils varient énormément selon les localisations géographiques. Dans une région dense, le prix au mètre carré s’envole par rapport à celui d’une région moins peuplée. La nature de la surface habitable est susceptible de faire évoluer le coût des travaux. Par exemple, un terrain rocailleux nécessite l’intervention d’engins pour les récupérer. De même sur les terrains en pente ou argileux, qui vont nécessiter des travaux spécifiques.
Enfin, les acheteurs doivent se rappeler que l’intervention d’un architecte est obligatoire dès que les plans de construction prévoient une maison qui dépasse 150 m². Cela représente un coût supplémentaire important.
Nous vous recommandons ces autres pages :